Le secteur de l’économie sociale et solidaire est en pleine expansion, et de plus en plus de personnes veulent se tourner vers des métiers destinés à améliorer le quotidien des personnes aussi bien à l’échelle locale, nationale, voire internationale. Près de 2,4 millions de salariés sont concernés en France, soit 10% des emplois, et l’offre de formation en économie sociale et solidaire est extrêmement riche et diversifiée compte tenu des besoins à venir, et ce, à court terme. Vous trouverez ci-dessous les grands secteurs qui répondent aux exigences de l’économie sociale et solidaire.
Sommaire
Les métiers autour des activités financières
On le sait peu, mais la moitié du marché relatif aux solutions d’épargne et de crédit du secteur bancaire concerne l’économie sociale et solidaire. Les banques engagées comme le Crédit Coopératif, La Caisse d’Epargne et bien d’autres financent et conseillent en France les milliers d’acteurs de l’économie solidaire, et ceux qui promeuvent et agissent pour l’inclusion sociale, la culture, ou encore les aides à la personne. Idem avec les mutuelles de la santé pour ce qui est de la prévention et du remboursement des soins, ou encore l’assurance des biens (exemple : la Maîf). Les clients de ces entreprises, banques ou mutuelles, sont aussi leurs sociétaires. Les métiers y sont nombreux : conseiller bancaire, actuaire, téléconseiller, gestionnaire de contrat d’assurance, chargé d’études techniques, directeur d’agence..
Les métiers de l’animation
L’animateur est un acteur du terrain indispensable pour organiser les activités collectives et, par définition, les animer. Les activités sportives et culturelles dominent largement, et notamment par le biais des collectivités territoriales et des municipalités ; mais dans le secteur privé, les animateurs au sein des centres de vacances sont très demandés durant les périodes estivales et plus généralement sur les lieux touristiques. Le secteur associatif n’est pas en reste et offre de nombreuses possibilités : l’animateur peut par exemple être missionné pour informer les différents acteurs d’un domaine donné (par exemple les mobilités actives) sur les différents dispositifs de financement à différentes échelles (locales, nationales, européennes).
Les métiers du social
Sans doute le secteur le plus vaste du secteur de l’économie sociale et solidaire (+60 des emplois) avec des milliers de structures et des centaines de milliers d’intervenants dans les organismes sociaux et de soins, privés ou publics, et à des niveaux d’intervention et de responsabilité très variables : infirmier, aide-soignant, assistant de vie pour personnes âgées, auxiliaire de vie sociale, technicien, tout ce qui touche au pilotage des équipes et des structures, du manager jusqu’au directeur d’établissement. Ce domaine est considéré comme l’un des plus prometteurs en termes de croissance, notamment pour tout ce qui concerne les aides à la personne, compte tenu notamment du vieillissement de la population.
Les métiers du commerce
Nombre d’enseignes spécialisées dans la distribution de produits issus du commerce équitable ou tout du moins proposant des rayonnages conséquents proposent des postes très variés comme on peut en retrouver dans les autres établissements : commerciaux, de chef de projet, de responsables en magasin, ou encore chargés de mission,
Où intégrer les métiers de l’économie solidaire et sociale ?
Comme nous venons de le voir, les métiers de l’économie sociale et solidaire sont concentrées au sein :
- Des associations : elles sont les principales sources d’emplois (plus de 1,8 million), qu’elles soient locales, nationales, internationales (ONG)
- Des coopératives (industrielles, agricoles, assurances, bancaires, immobilières)
- Des mutuelles (santé, assurance)
- Des fondations (en général privées)
- Le secteur privé (notamment dans la santé / soin, certains commerces)
On estime actuellement à 220 000 le nombre d’établissements pourvoyeurs d’emplois dans le secteur de l’économie solidaire et sociale. Mais attention, l’essentiel de ces emplois sont répartis dans les grandes métropoles et surtout au sein de la région Île-de-France
Quelles formations pour intégrer le secteur de l’économie solidaire et sociale ?
Comme on l’a vu, l’extrême variété des métiers est aussi associée à des formations tout aussi diversifiées en termes de contenu et de qualifications : les niveaux de compétences demandées vont des diplômes pré bac (CAP) à Bac+5, voire Bac+8, ou encore les grandes écoles telles l’ENA.