Avant d’être un métier, le statut de prête est avant tout la réponse à une quête profonde de spiritualité. Véritable cheminement intellectuel, ce rapprochement vers dieu et la religion catholique ne se fait pas en un jour et encore moins sans encombres. Devant se soumettre à un cursus long destiné à la fois à confirmer sa volonté d’entrer dans les ordres ainsi que sa capacité à accompagner et diriger les fidèles, le prêtre en devenir s’astreint à un véritable parcours du combattant semé d’embuches pour passer du séminaire à la paroisse. Mise en lumière sur une formation largement méconnue…
Sommaire
Une vocation plutôt qu’un métier
Qu’il soit diocésain au service des fidèles ou religieux entièrement consacré à la prière au sein d’un monastère, le prêtre voue sa vie à dieu et fait vœu de pauvreté, de chasteté , en plaçant au cœur de son quotidien, la prière, le recueillement mais également l’amour du prochain.
Enseigner la foi et la répandre, accorder du temps aux paroissiens mais également les orienter sur les chemins de la chrétienté, est loin d’être une mission de tout repos. Pour offrir un cadre favorable à la pratique de cette vocation, l’église met en place un parcours de formation de 6 ans, se découpant en 3 cycles et dispensé dans l’un des 30 séminaires que compte la France.
Un métier difficile
Force est de constater que la messe du dimanche ne faisant plus recette, de nombreuses paroisses sont amenées à se regrouper, ce qui suppose pour le prêtre qui en est responsable de se transformer en véritable itinérant pour guider les offices.
- 1° cycle : en 2 ans, il s’agit d’enseigner les bases philosophiques et Bibliques fondamentales.
- 2° cycle : en 3 ans, équivaut à un master de recherche en théologie et permet d’accéder, à son issu, au titre de diacre
- 3° cycle : en 1 an, appelé année Diaconale, est une formation de niveau doctorat reprenant l’ensemble des enseignements des années précédentes, au terme de laquelle l’étudiant sera ordonné prêtre par un évêque.
Un cursus difficile, qui demandera persévérance et abnégation de la part du religieux en devenir pour transformer sa vocation en véritable mission au service du catholicisme.
Crédit photo : famille chretienne