Social recruteur, détecteur de talents, chasseur de tête, recruteur Plus, sourceur, dénicheur… Les chefs d’entreprise adeptes du fameux recrutement externalisé ne manquent pas d’imagination lorsqu’il s’agit de qualifier ce recruteur mandaté. La perception populaire a façonné, à sa manière, les contours d’une profession entourée de légendes urbaines et de clichés Hollywoodiens à la Headhunter. Chasseur de tête, métier-tendance ou partenaire professionnel à forte valeur ajoutée ? Décryptage…
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Que fait un chasseur de tête ?
« Flairer » la perle rare, c’est la principale raison d’être du chasseur de tête. Devant la spécialisation exponentielle des profils et des compétences, la numérisation des processus de recrutement et le contexte concurrentiel inédit, les besoins RH des entreprises tendent à se complexifier, et exigent désormais une approche globale que l’entreprise peut externaliser, par manque de temps et/ou d’expertise.
Les firmes font rarement appel à un chasseur de tête pour un recrutement banal. En ce sens, il lui est primordial de maîtriser un large éventail de compétences managériales, techniques et mêmes scientifiques afin d’appréhender les différents secteurs d’activité auxquels il sera confronté, sans occulter ses compétences linguistiques qui lui permettront d’élargir son filtre de recherche en fonction de la rareté des compétences recherchées.
Outre ses interventions « à la demande », le chasseur de tête peut être sollicité pour évaluer les besoins de l’entreprise, et proposer des solutions RH en conséquence.
Comment devenir chasseur de tête ?
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le métier connaît un réel engouement depuis le milieu des années 2000, notamment de la part des lauréats des grandes écoles de GRH qui appréhendent la fonction RH « sédentaire ». Le chasseur de tête est avant tout un gestionnaire confirmé. Il doit faire preuve d’un talent certain pour l’argumentation et la persuasion, et constituer un portefeuille de contacts aussi riche que diversifié. L’esprit de synthèse et une excellente maîtrise des métiers de la gestion seront ses meilleurs atouts.
Un chasseur de tête qualifié est généralement titulaire d’un Master d’une grande école de commerce, option management des ressources humaines. Il peut également être lauréat d’un programme MBA Management, ou avoir suivi un cursus M2 en psychologie du travail. L’évolution logique du chasseur de tête salarié est la création de sa propre structure de conseil et de recrutement. Bonne chasse !